Réservez votreséjour
vendredi 14 novembre mis à jour le 14/11/2025 à 8H06
vendredi 14 novembre mis à jour le 14/11/2025 à 8H06
Abonnez-vous à notre newsletter pour ne rien manquer des Arcs !
Quand les torrents enflent et sortent de leur lit, quand la rivière Isère grossit, les marais se réveillent… Tandis que l’eau monte, chacun s’organise.
Du plus petit batracien aux oiseaux, plantes et arbres, chacun a mis en place une stratégie pour s’adapter aux inondations de son habitat ou profiter astucieusement de ces variations.
Les humains sont priés d’être prudents et d’éviter tout risque lié à la montée des eaux ! Les eaux mouvantes peuvent être très rapides et sont, la plupart
du temps, imprévisibles. Elles répondent aux besoins du réseau hydroélectrique et peuvent intervenir à n’importe quel moment de la journée ou de la nuit, même par beau temps ou lors de sécheresse.
Les anciens marais aux eaux stagnantes ou en crues, ont connu des transformations qui font d’eux des marais débordant d’énergie !
Il y a environ 12 000 ans… La cuvette du Parc des Marais a été creusée par la confluence de quatre glaciers. En fondant, ils ont formé un lac, remblayé peu à peu par les dépôts alluviaux des torrents du Versoyen et du Charbonnet. Ces dépôts ont ralenti le débit de l’Isère et créé une sorte de barrage naturel, propice à la formation de marais.
À partir des années 50, la force de l’eau de l’Isère est mise à profit pour produire la première des énergies renouvelables : l’hydroélectricité, alors appelée houille blanche. Les marais sont réaménagés.
La construction du bassin de compensation est lancée, dans le but d’absorber les variations de débit de l’Isère pour le bon fonctionnement de la centrale de Malgovert qui est inaugurée en 1953.
Si les travaux ont changé la physionomie sauvage des marais, d’autres milieux naturels apparaissent, telle la roselière. Le site forme aujourd’hui le secteur humide le plus important de Haute-Tarentaise et constitue une halte migratoire et de nidification essentielle pour les oiseaux.
