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vendredi 19 avril mis à jour le 19/04/2024 à 8H06

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Le Quartier des Alpins à Bourg saint Maurice a hébergé Les Diables Bleus du 7e Bataillon de Chasseurs Alpins (BCA) jusqu’en 2012. Ce lieu de mémoire permet de découvrir la vallée de Haute Tarentaise et les ouvrages de défense construits pour protéger et contrôler les voies de communication vers l’Italie. Une occasion de découvrir le passé militaire local avec son organisation, la construction des fortifications, les combats et les hommes qui ont donné leur vie pour notre liberté et la paix.

« Je suis Paul, géographe, j’aime regarder cette vallée, son évolution et son développement. Lieu de passage à l’époque romaine, elle évolue au Moyen-Âge avec l’apparition des seigneuries et des frontières. Elle devient un lieu de tensions et de rivalités. Je peux encore observer, çà et là les vestiges des différentes fortifications. J’aime à penser que grâce à la construction européenne, elle retrouve aujourd’hui cette vocation de liens et de passage. »

DE LA TOUR… AU FORTIN

Vers l’an mille, la naissance de la Maison de Savoie coïncide avec la période féodale et la multiplication des châteaux forts. En Haute Tarentaise, les fortifications assurent le contrôle des routes et des cols. À Bourg Saint Maurice, on peut encore voir la tour du Châtelard (XIIe siècle), elle occupe une place stratégique sur un rocher au pied de la vallée des Chapieux et face au Col du Petit Saint-Bernard. Édifiée entre le XIIe et le XIIIe siècle, la tour de Rochefort est l’unique vestige d’une demeure féodale autrefois entourée de fossés et de tours. Au XVIIe siècle, Louis XIII et le cardinal de Richelieu font ériger un fortin en terre pour préserver la vallée des menaces piémontaises. Il a aujourd’hui disparu.

1860, UNE NOUVELLE FRONTIÈRE

Après le rattachement de la Savoie à la France en 1860 et la guerre de 1870, l’Italie unifiée représente une nouvelle menace. La France crée en 1888 les troupes alpines ainsi qu’un système de protection allant du Jura jusqu’à Nice : la ligne Séré de Rivières.

LES OUVRAGES MAGINOT : LA MONTÉE VERS LA GUERRE

Au début du XXe siècle, l’emploi du béton armé donne naissance à de nouveaux types de forts et permet la consolidation d’ouvrages anciens.

À la fin des années 1920, la création de la ligne Maginot des Alpes entraine plusieurs constructions :

L’ouvrage de Seloge au pied du col de la Seigne et les lignes de petits blockhaus autour des cols du Petit Saint-Bernard et du Mont.

La Cave à Canon au pied de la forêt de Malgovert, l’ouvrage du Châtelard au pied de la tour médiévale, le barrage rapide antichar du Versoyen. Il a aujourd’hui disparu.

À peine achevés, ils servent lors des batailles de la Seconde Guerre mondiale. À la fin du conflit, certains forts sont vendus par l’armée.

CHATELARD TOWER

This square tower (7.60m side) and a surrounding wall (1.80m) are the remains of an ancient defense system dating from the 12th century and whose foundations probably date from the Roman era. Built on a steep promontory at the crossroads of several valleys: Beaufortain, Italy by the Col du Petit Saint Bernard and Isère, it protected all communication routes. Like all medieval defense works, entry was made by means of a ladder through a door located on the first floor allowing easy retrenchment in the event of a threat. Murders are still clearly visible on the wall.

ROCHEFORT TOWER

Built between the 12th and 13th centuries on a promontory, near the Roman road, it is the only vestige of a feudal residence which saw several families succeed one another. It was once surrounded by ditches and towers but mudslides covered this residence occupied by the Rochefort-Villaraymon lordship.


 Le saviez-vous ? 

LA TABLE DE PEUTINGER

À l’époque gallo-romaine, Bourg Saint Maurice se nommait Bergintrum. C’était déjà une bourgade importante dans l’Empire romain, comme en témoigne sa présence sur la Table de Peutinger. Cette dernière représente l’ensemble du réseau routier de l’Empire romain : le cursus publicus. Reproduite à la fin du XIIe siècle sur un grand parchemin, elle s’apparente aux diagrammes affichés dans les rames de métro des villes européennes. Elle sert encore aujourd’hui de guide aux archéologues qui étudient les vestiges des routes et des sites romains.