Enak Gavaggio

Nom : Gavaggio

Prénom : Enak

Âge : 40 et quelques

Discipline : Free

Palmarès :

5ème Jeux-Olympiques de Vancouver

7 Médailles aux XGAMES

5 Médailles au Championnat du Monde de Ski Cross

4 et 5ème au Championnat du Monde de Freeride

Comment résumer ta carrière ?

Quand as-tu commencé ton sport et pourquoi ? Qu’est-ce qui t’a plu ?
Je crois avoir commencé mon sport dès le plus jeune âge. Ma première avalanche à 13 ans sur le domaine du Mottet à Valmorel, mes premiers runs de ski extrême, en ski de fond dans les contre-pentes dès l’âge de 10 ans… Je crois avoir toujours eu une envie d’expérience, d’aventure. Sans prétention je peux dire que j’ai joué avec toutes les disciplines liées à la glisse, que ce soit sur neige, sur eau, dans les airs et sur terre. Je suis un éternel curieux, curieux des sports, curieux des pratiquants.

Les moments clés de ta carrière (compétitions / films réalisés / sponsors signés)
En toute honnêteté je ne pense pas avoir été une bête de course. Par contre j’ai toujours aimé les rendez-vous. Mon palmarès en témoigne : la course du jour J m’a toujours emballé. La préparation, la concentration, le fait d’avoir une seule et unique chance. Je n’ai jamais réussi à être performant toute une saison complète. J’étais bien trop curieux et j’avais trop besoin de m’échapper, de m’évader. Il m’était donc impossible de tenir une saison complète avec une seule discipline.
Pour revenir à la question, la réponse est simple : ma vie, mon amour des montagnes est arrivé quand j’ai débarqué au Ski Club des Arcs. Imaginez un peu : un de mes coachs avait tourné dans Apocalypse Snow. Et puis j’ai eu la chance de passer dans les mains de tous les entraîneurs des Arcs, et ma passion pour le ski n’a fait que s’accentuer. Finalement, grâce au Ski Club, j’ai compris que le ski était toute ma vie.

Une anecdote sur toi et ton sport ?
On peut faire un roman sur cette question ! Je n’ai pas une anecdote mais des centaines ! On peut aller boire un café et je peux tout raconter.

Mieux connaître Enak

Ton meilleur souvenir aux Arcs ?
Je pense que c’est la confiance de ma station lors de tous les événements que j’ai créés ou auxquels j’ai participé. C’est sans doute ce qu’il y a de plus fort : quand ta station te donne les clés de sa communication pour un événement… Entre la Freeride des Arcs, le GMX, le Bug Up & Down, je crois que c’est ça mon plus beau souvenir.

Ton spot préféré ?
Ah ben ça, je n’ai pas le droit de le dire !!! (rires) Mais après coup, je suis littéralement amoureux de la piste de l’Aiguille Rouge. Du sommet des Arcs jusqu’à Villaroger… En première trace, c’est juste complètement fou. Je ne pense pas qu’il y ait une seule piste au monde qui égale celle-là.

Ta journée de ski type ?
Facile : première remontée avec des amis. Ensuite, au choix : un stop au Bulle Café, au Bois de l’Ours ou au Sanglier qui fume… Et pour terminer la journée, une boisson douce et fraîche, comme la neige.

Si Les Arcs était un film ou une musique ?
Facile : Apocalypse Snow !

Une chute mémorable à raconter ?
Alors, je ne vais pas parler de chute de ski, mais de chute de neige. Il y a une dizaine d’années, il a neigé quasiment tous les jours pendant une semaine. Mais uniquement la nuit et le matin… À la fin de la semaine, on avait fait 7 jours de poudreuse. On n’en pouvait plus, on était gavés comme des canards ! On priait pour que la neige cesse. C’était complètement fou : tous les matins, de la poudreuse, des traces à faire dans tous les sens sur le domaine et en hors-piste.

Un conseil pour pleinement profiter des Arcs ?
La règle est simple : skier entre midi et deux, quand tout le monde est au restaurant. Et surtout, allez skier les jours où il fait mauvais. Vous verrez que la montagne est différente : on sent sa puissance, sa force… et on se sent vraiment vivant ces jours-là.

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