Retrouvons-nous à partir du 14 juin

LIVE

mercredi 02 juillet mis à jour le 02/07/2025 à 8H06

Réservez votreséjour Achetez votreforfait VTT & piéton Découvrez les30 activités été
  1. Les Arcs
  2. Blog
  3. QUIZ : avez-vous les codes (de la montagne) ?
Mon compte

La montagne est au programme de vos vacances estivales ? Révisons ensemble les quelques bonnes pratiques à connaître pour vous fondre dans le paysage comme un chamois dans son pierrier ! Un quiz 100% utile (à prendre avec beaucoup de second degré).

Se baigner dans un lac de montagne, c’est…

A. Rafraîchissant (ça picote même un peu !)
B. Tonifiant (cryothérapie gratuite !)
C. Criminel (tout de suite les grands mots…)

 

Se baigner dans un lac de montagne, c’est bel et bien criminel pour toutes les petites plantes et toutes les petites bêtes qui y vivent ou viennent s’y abreuver. Les lacs de montagne sont des écosystèmes fragiles, qu’il faut à tout prix protéger des apports extérieurs (même invisibles). Après tout, vous aimeriez vous, qu’on mette de la crème solaire et des microplastiques dans votre verre ? Les bouquetins, les poissons et les plantes aquatiques non plus.

Donc résistez, prouvez que vous existez, et réfrénez votre envie d’aller faire trempette (même juste les pieds ou les mains). Prévoyez de bonnes réserves d’eau dans votre sac de randonnée pour vous rafraîchir, une casquette ou un grand chapeau, un petit tour à la piscine à votre retour, et le coup de chaud ne passera pas par vous. Promis !

Poser sa tente pour la nuit dans un petit vallon trop joli, c’est…

A. Excellent pour épater votre commu Insta
B. Excellent pour risquer de se prendre une amende
C. Excellent pour passer une nuit réparatrice

 

Celle-là, elle est technique. Car les règles du bivouac en France sont pour le moins complexes. Pour faire simple : on a le droit de poser sa tente partout, sauf là où c’est interdit. Sauf qu’il y a plein d’endroits où c’est interdit. Les terrains privés (et ce n’est pas toujours simple de savoir si un terrain est privé ou non), les parcs et réserves naturelles, les sites protégés ou classés, à proximité des points d’eau utilisés pour de la captation etc.

La bonne nouvelle, c’est qu’il est tout à fait possible de bivouaquer dans le Parc national de la Vanoise, mais uniquement à proximité immédiate des refuges (il faudra juste débourser quelques piécettes auprès du gardien ou de la gardienne à votre arrivée). Vous devrez monter votre tente (légère et compacte) après 19h, et la ranger avant 8h. Ça tombe sous le sens, mais il est évidemment interdit de faire du feu… Pratique : vous aurez accès aux sanitaires, et pourrez même dîner avec d’autres randonneurs en itinérance si vous optez pour la demi-pension. Mais ça reste entre nous, on ne dira rien à votre commu de baroudeurs, dormez sur vos deux oreilles…

Pour réserver votre emplacement, c’est par ici !

Cueillir des fleurs de montagne pour les faire sécher entre les pages de votre roman préféré, c’est…

A. So romantic.
B. So 1965. Flower power, et tout le toutim.
C. So une bad idea. Parce que si tout le monde a la même, il n’en restera plus à butiner pour les abeilles.

 

Cueillir des fleurs de montagne ? FBI : Fausse Bonne Idée (vous avez la réf’ ?). Dans le Parc national de la Vanoise, c’est même formellement interdit. Alors oui, c’est tentant. Ça ferait un joli bouquet. Ça serait pratique pour chercher le nom de cette fleur, « enfin, c’est fou ça, je l’ai sur le bout de la langue ! ». Mais le bouquet finirait dans tous les cas par faner. Et puis vous pouvez toujours prendre une photo de ladite fleur et faire un petit Google Lens pour l’identifier dès que vous aurez du réseau si vraiment ça vous turlupine.

Et pour les coquinous qui voudrait ramasser du génépi pour le mettre en bouteille : sachez que la cueillette du génépi (génépi noir, génépi blanc et génépi des glaciers) est très encadrée. Comprenez : interdite dans le Parc national de la Vanoise, et autorisée dans la limite de 120 brins par jour et par personne sur le département de la Savoie (hors espaces protégés). Encore faut-il connaître les spots… Mais chuuut !

Tout savoir sur la cueillette en Savoie : (myrtilles, gentianes, champignons, edelweiss…)

Tout savoir sur la flore du Parc national de la Vanoise 

Suivre les sentiers tracés, sans couper les lacets, c’est…

A. Un truc de mouton. Liberté, j’écris ton nom !
B. Un truc de faible. Quand on a les cuisses solides, on grimpe « dré dans l’pentu ».
C. Un truc de visionnaire. Rester sur les sentiers, c’est protéger tout ce qui est à côté, pour en profiter le plus longtemps possible.

 

Rester sur les sentiers, c’est tout sauf surcoté ! On a l’impression en regardant les créateurs de contenus « aventure » qu’il faut absolument faire du hors-sentier dans des espaces naturels reculés pour être un vrai bonhomme (ou une vraie bonne femme, vous avez compris l’idée). Sauf qu’en réalité, gambader en dehors des chemins, c’est manquer de respect à la nature avec laquelle vous aviez initialement envie de reconnecter.

Donc même si ça irait plus vite en coupant les lacets ; même si vous croisez des randonneurs qui ne vont pas assez vite à votre goût ; même s’il y a une vache au beau milieu de votre route : restez sur les sentiers. Bon, pour ce qui est de la vache, vous avez le droit de la contourner sans attendre qu’elle aille brouter ailleurs. Autorisation spéciale. Dans tous les autres cas, c’est niet.

En réservant vos semelles aux sentiers, vous préservez la flore et limitez au maximum les risques d’érosion. Dame Nature vous dit merci (et les petits-enfants de vos petits-enfants aussi !).

Partager son pique-nique avec les marmottes du coin, c’est…

A. Vraiment philanthropique envers les animaux
B. Vraiment vexant pour la personne qui préparé votre sandwich
C. Vraiment pas cool pour vos potes, qui lorgnaient dessus avec espoir

 

Attention, piège ! En fait, on ne peut pas utiliser le mot « philanthropique » pour parler des animaux. Seulement des humains. Mais qu’importe : retenez juste qu’il ne faut pas nourrir les animaux sauvages que vous rencontrez lors de vos balades. Même les marmottes toutes mignonnes sous prétexte qu’il faut bien qu’elles fassent des réserves avant l’hiver.

Et si VRAIMENT votre sandwich n’est pas terrible (ou que vous avez envie de briser une amitié en ne partageant pas les restes que vous ne réussissez pas à terminer) : rangez-le dans votre sac de randonnée, et ramenez-le à la maison. Ne le laissez pas sur le bord du chemin « au cas où un chamois affamé passerait par-là ». C’est comme les emballages, les papiers de bonbon, les mouchoirs… Tout ce qui est parti avec vous, rentre avec vous.

Alors verdict ? Combien de bonnes réponses sur 5 ? Vous avez les codes ? Si oui, on se dit rendez-vous sur les sentiers cet été !